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REMÈDES et HYGIENE DE VIE

en cas d'activation mastocytaire ou d'intolérance à l'histamine



Soigner l'activation mastocytaire est complexe car il s'agit de rééquilibrer en finesse un mécanisme sain mais qui s'est emballé.

La première mesure à prendre est de se détendre et d'éviter tout stress, y compris les plus apparemment insignifiants, comme les changements de température ou les aliments mal digérés, ainsi que tout effort, qui sera systématiquement vécu par l'organisme comme un stress. Si l'on pratique un sport, il faut à tout prix rester en deçà du seuil de fatigue ou de la sensation d'effort et plutôt privilégier les activités douces. On gagne aussi à éviter tout contact avec les personnes désagréables, susceptibles d'être agressives ou malveillantes et à se focaliser sur les informations positives.

Il faut également dialoguer avec son organisme et lui expliquer ce qui lui arrive : ses globules blancs en font un peu trop, il peut se détendre et avoir confiance que tout va bien, vous allez gérer.

La méditation zen, qui recentre sur le hara et oxygène le cerveau reptilien, opère une sorte de reset des fonctions vitales et peut aider à renouer avec sa joie intérieure (on peut commencer par un quart d'heure pour éviter de s'épuiser si l'on est faible). De plus, elle fait allonger l'expiration, ce qui dilate les vaisseaux sanguins et permet de contrer l'hypoxie cellulaire parfois provoquée par l'histamine. Si l'on est trop faible pour la pratiquer, on peut juste allonger son expiration un peu et faire une apnée d'une seconde avant d'inspirer à nouveau.

Le drainage lymphatique qui accélère la circulation de la lymphe, et donc des globules blancs, permet d'éliminer les mastocytes surnuméraires dus à un surcroît d'histamine ou activés et produisant un surcroît d'histamine. Rire, activité qui stimule naturellement la citerne qui traite la lymphe (citerne de Pecquet, située dans la zone du diaphragme), est en soi l'un des meilleurs drainages lymphatiques qui existe et cela permet par ailleurs de produire des endorphines qui aident à mieux supporter la douleur (cf cet article  sur la douleur). Le jacuzzi stimule lui-aussi la lymphe sans effort et si l'on est un peu plus courageux, malgré son épuisement, le vélo ou la marche sont très efficaces également (cette dernière est d'autant plus recommandée qu'elle active les muscles lisses riches en mitonchondries et qu'elle augmente la circulation capillaire). On peut également se former à la méthode Stim'lymph... :)

Le Do-In et le shiatsu font circuler les substances électro-chimiques qui s'accumulent au niveau des points de haute conductivité électrique que sont les points d'acupuncture, facilitant la dégradation de celles-ci par l'organisme. De plus, ces méthodes stimulent la libération de substances antalgiques propres à soulager les nombreuses douleurs des patients souffrant d'hyper-activité mastocytaire qui supportent souvent mal les médicaments (l'utilisation de l'acupuncture comme anesthésiant lors d'hospitalisations est désormais reconnue). Le Do In présente l'avantage de pouvoir se pratiquer sur soi sans effort, par exemple devant la télévision. L'article connexe indique les zones à traiter en fonction de ses symptômes.

Une bonne introspection est également essentielle : l'histamine est le grand défenseur du corps alors il faut comprendre contre quoi il cherche réellement à se défendre, s'il est efficace ou pas et pourquoi. Peut-être vit-on dans un environnement pollué ? Peut-être est-on sans cesse agressé au travail ou par ses proches ou ses voisins ? Sait-on se défendre dans la vie sur le plan psychique ou a-t-on tendance à procéder de manière désordonnée, trop violente sur le coup, inefficace ou encore à retourner la violence contre soi ?  Se perçoit-on comme un pur dans un monde impur, ce qui peut amener à être inconsidérément défensif (dans ce cas, la maladie peut-être associée à de la paranoïa) ? A-t-on eu une enfance (sur)protégée, ce qui peut provoquer la même réaction (sans paranoïa cette fois) ? Les nombreuses personnes peu préparées aux dures réalités de la vie, ainsi que les hypersensibles ou les personnes impressionnables, sont particulièrement à risque de développer une hyper-activation mastocytaire, qui traduit leur désarroi. Se réconcilier avec l'existence et acquérir une philosophie de la vie à toute épreuve les aidera à guérir. Par ailleurs, ruminer sans savoir se défendre amène probablement à accumuler l'histamine alors il faut apprendre à utiliser ses défenses à bon escient. Avoir peur de blesser son entourage en se défendant ou se sentir coupable d'avoir envie de le faire, provoque, en revanche, vraisemblablement plutôt une difficulté à supporter l'histamine et donc mène à des allergies alimentaires : il faut dans ce cas s'autoriser à dire "non" et fuir les personnes aux comportements pervers.

On peut percevoir les désordre liés à l'histamine autrement également : l'inflammation qu'elle génère sert initialement à réparer l'organisme, alors on peut se demander ce que l'on cherche à réparer. Beaucoup de personnes traversent l'existence en cherchant en permanence à s'anesthésier (par des drogues ou des illusions) et souffrir moins. Les patients qui souffrent d'intolérance à l'histamine, quant à eux, font face à la souffrance, qu'ils le choisissent ou non, au lieu de l'éviter. Certains sentent le besoin de réparer un monde pollué et mal géré, d'autres sont poussés plus ou moins inconsciemment à réparer une histoire familiale, d'autres encore éprouvent le besoin de réparer leur propre passé. Réfléchir à ce que l'on aimerait réparer et aux moyens qu'on a de le faire, ou à la tristesse ou à la colère que l'on ressent de ne pas pouvoir le faire, peut aider le corps à se débarrasser de son besoin de se mettre en inflammation permanente. On peut également se demander ce qui fait qu'un processus de réparation, l'inflammation, initialement bénéfique pour soi, se retourne finalement contre soi. Peut-être cherche-t-on à réparer ce qui n'est pas à soi de réparer (par exemple, une mésentente parentale) ? Peut-être souffre-t-on de ne pas réussir à réparer ce que l'on voudrait (par exemple, les problèmes environnementaux), ce qui engendre un sentiment d'impuissance ou de culpabilité destructeur ? Peut-être ne peut-on s'autoriser à terminer un deuil, par peur inconsciente de trahir la personne décédée en cessant de souffrir pour elle ? Le corps et l'esprit sont la projection d'une même réalité sur deux axes différents, alors guérir l'un aide à guérir l'autre. On gagne beaucoup de temps à considérer leurs souffrances en même temps.

L'activation mastocytaire "attaque" des tissus ou des organes spécifiques selon chacun, en fonction de leur histoire et de leur personnalité, d'où l'importance d'une prise en charge par un naturopathe holistique. On peut également consulter des ouvrages sur le décodage psychique des maladies.

S'interroger sur ses réactions psychiques a deux effets bénéfiques : d'une part on se remet en cause et on apprend à mieux fonctionner, d'une autre on comprend le mécanisme psychique qui a engendré le déséquilibre d'origine, ce qui permet aussi de mieux comprendre comment y remédier sur le plan physique. 

La liste de préconisations ci-dessous ne doit pas faire oublier que l'histamine a une action anti-tumorale et qu'il ne s'agit en aucun cas de trop en faire baisser le taux (certains des suppléments qui figurent ci-dessous, dans la mesure où ils inhibent la production d'histamine, sont susceptibles de favoriser le cancer, une grande prudence est donc de rigueur).

On doit également être conscient que l'hyper-activation mastocytaire majore les réactions à toute substance et qu'il vaut donc mieux commencer par tester tout remède et toute supplémentation à petites doses.  En cas de foie stéatosique, une absorption sublinguale de doses encore plus faibles peut éviter de surcharger le foie. On évitera aussi de cumuler les compléments alimentaires, qui peuvent contenir des additifs, qui risquent de fatiguer le foie. Par ailleurs, comme il s'agit de rétablir des équilibres fins, il est intéressant d'alterner les apports plutôt que de les prendre sur de longues périodes.  Alterner les prises et varier l'horaire et la quantité consommée évite, par ailleurs, que l'organisme cesse de faire l'effort de produire par lui-même ce dont il a besoin ou se mette à systématiquement excréter tous les jours ces apports extérieurs. Le plus important est de chercher à identifier la cause exacte de son déséquilibre et pour le corriger autant que possible par des changements psychique, alimentaire et de mode de vie.

La recherche n'est pas encore très développée en ce qui concerne l'activation mastocytaire et chaque patient y réagit de manière unique alors les thérapeutes tâtonnent encore au niveau de sa prise en charge, d'où l'importance d'être proactif et de se gérer seul en partie, au moins. Il ne s'agit pas d'essayer par soi-même les traitements mentionnés ci-dessous sans discernement, mais de réfléchir avant de se faire conseiller par un professionnel, de manière à l'aider à établir un diagnostic, qui coule rarement de source.

On pensera donc à se rendre à son rendez-vous thérapeutique avec une fiche détaillée où l'on aura fait figurer, d'une part, tous les problèmes de santé en rapport avec l'activation mastocytaire dont on a souffert depuis son enfance (frise chronologique) et d'une autre ses réactions après chaque repas (dont on donnera le détail) au cours de la semaine passée. On se munira également de ses résultats d'analyse, qu'il est intéressant de synthétiser sur une seule feuille pour faire gagner du temps au praticien (on trouve la liste des résultats d'analyse pertinents dans un article connexe). Ne serait-ce que pour soi-même, il est intéressant de noter également comment on réagit psychiquement aux agressions.

Attention : les recommandations ci-dessous ne constituent pas un avis médical et ne font que refléter la pratique de thérapeutes s'évertuant à trouver des solutions à une pathologie délicate. Certains des traitements évoqués n'ont pas été pleinement validés par des études scientifiques et ne sont mentionnés que dans l'objectif d'inciter à des recherches supplémentaires.

Beaucoup de polyphénols sont recommandés dans les listes ci-dessous or ils interagissent avec la digestion des protéines, il faut donc veiller, selon leur nature et selon l'effet recherché, à les prendre avec ses repas ou pas (écouter Marc-André Selosse à ce sujet ou lire : https://vitaliseurdemarion.fr/fr/officiel/article/slug/que-sont-les-tanins-de-lecologie-a-la-sante).

Attention également : les nutriments et aliments conseillés peuvent, eux-mêmes, déclencher des poussées histaminiques : c'est là l'une des nombreuses difficultés dans le traitement de ce type de pathologie. Cependant certains aliments riches en histamine contiennent aussi beaucoup d'inhibiteurs d'histamine, ce qui les rend tolérables pour certains patients (selon le processus de dégradation de l'histamine qui est affecté chez eux).

                  Le Dr Wetchoko estime qu'il faut deux ans pour ré-équilibrer le fonctionnement des mastocytes.  

Courage ! Si vous cherchez du soutien, le groupe Facebook Better and brighter est susceptible de vous en procurer. Les contributeurs sur Wikipédia estiment qu'une personne sur cent serait concernée par les problèmes d'histamine : vous n'êtes donc pas seul et la recherche avance à grands pas !

Une thèse en anglais, qui explique tout, pour les courageux : https://www.researchgate.net/publication/6340859_Histamine_and_histamine_intolerance



Premières mesures


Si l'organisme est saturé par l'histamine



Ingérer moins d'histamine permet de reposer l'organisme, de le désengorger, en quelque sorte. Cela dit il est difficile de savoir quelle quantité d'histamine les aliments contiennent réellement puisque cela dépend de leur fraîcheur et de leur mode de préparation, notamment. De plus, certains aliments qui contiennent beaucoup d'histamine ou qui favorisent sa libération dans l'intestin contiennent également des substances, telles que des acides gras, de la naringine ou de la catalase qui, eux, contribuent à sa dégradation. Cela explique que certains aliments "passent" chez certains intolérants à l'histamine alors qu'ils ne "passent" pas chez d'autres, dont la problématique est différente.

Certains estiment que la quantité d'histamine apportée par l'alimentation n'est, cependant, rien par rapport à celle fabriquée par le corps à partir de l'histidine et qu'il vaut mieux se focaliser sur les raisons d'une telle hyper-production par l'organisme : besoin de réparer une lésion non-identifiée, par exemple ? Ou besoin de maintenir le cerveau à tout prix en éveil chez les intellectuels ou les curieux qui veulent sans cesse apprendre? Il est intéressant de se pencher sur les biographies d'artistes et d'intellectuels : la plupart semblent avoir souffert de SAMA (sans doute parfois déclenché par la prise d'opium).  Cette piste de la recherche de la raison pour laquelle on surproduit parfois de l'histamine est actuellement trop peu suivie.


- absorber le moins possible d'histamine

Eviter les aliments qui en contiennent beaucoup : les boissons alcoolisées, certains fromages, les salaisons, les fruits de mer, certains poissons, la choucroute, les tomates, les aubergines et les épinards.

Contrairement à ce qui est souvent dit, les fromages de chèvre ou peu affinés ne contiennent pas nécessairement moins d'histamine que les autres. Dans la recherche évoquée sur RTS, les fromages de plus de 12 mois ne contenaient, en fait, pas d'histamine.

- privilégier des aliments bien frais et préférablement :

• boeuf, volaille, poisson, oeufs cuits
• céréales sans gluten: riz, quinoa, maïs, millet, amarante
• mangue, poire, pastèque, pomme, kiwi, melon cantaloup, raisin, figue, pamplemousse, papaye, grenade
• Légumes (sauf tomates, épinards, avocats et aubergines), particulièrement cresson
• Lait de coco, lait de riz, lait de chanvre, lait d'amande
• huile d'olive, huile de noix de coco
• épices : anis, cannelle, curcuma, curry, gingembre, muscade

• herbes : basilic, origan, estragon, câpres, nigelle (broyée)
• tisanes : camomille, fenouil, thym, basilic sacré (tulsi), ortie (contient de l'histamine dans les poils mais joue un rôle anti-histaminique)

- éviter, quand c'est possible, certains médicaments notamment les libérateurs d'histamine tels que l'aspirine, la codéine, la quinine, les produits de contraste iodé, les opiacés, la vitamine B1 ( liste complète, en anglais)

- si le problème chez soi vient d'un manque de DAO pour dégrader l'histamine, éviter les aliments qui ne contiennent pas beaucoup d'histamine mais qui favorisent sa libération dans l'intestin ou bloquent la DAO : cacao, fraises, agrumes, ananas, kiwis, champignons, noix (liste détaillée des aliments et additifs contenant de l'histamine ou bloquant sa dégradation : attention, tout le monde ne s'accorde pas sur ces informations).

Ne pas consommer de viande après 17h sinon les substances libérées dans l'intestin empêchent la dégradation de l'histamine.

- éviter toutes les substances et les conditions que l'organisme tolère mal (aliments mais aussi additifs, médicaments, pesticides, polluants, métaux lourds, chaleur, froid, vent, WIFI (?) ...). La liste dépend de chacun : certains, par exemple, tolèrent mal le lait de vache, d'autres tolèrent mal le lait de chèvre. C'est donc à chacun de tester ses réactions. Veiller aussi aux associations d'aliments que l'on fait : il est plus difficile de digérer viande et céréales que viande et légumes. Cette difficulté peut être vécue comme un stress par un organisme épuisé et déclencher une poussée histaminique.

- consommer les aliments au meilleur moment pour soi. Si les crudités sont bénéfiques à l'organisme en été, en hiver, elles le refroidissent et ralentissent la digestion. Pour affiner sa compréhension de ce qui convient le mieux à l'organisme selon les moments et les saisons, on peut lire l'ouvrage de diététique chinoise de Philippe Sionneau. On découvrira également ainsi quels aliments sont bénéfiques selon son profil personnel.

- jeûner si l'on ne souffre ni d'hypoglycémie, ni de souci de cortisol (épuisement surrénal, "burn out")

Si le jeûne est vécu comme un stress pour l'organisme, il peut provoquer une surproduction d'histamine. Mieux vaut donc privilégier un jeûne court ou mieux encore juste passer une journée à boire des tisanes, des jus de légumes et des potages uniquement (éventuellement quelques jus de fruits).

- histaminum 30ch

- lors d'une crise aigüe, prendre des anti-histaminiques

Attention : les anti-histaminiques ne suppriment pas l'histamine, ils bloquent juste les récepteurs H1, H2, H3 ou H4. L'histamine n'étant pas dégradée, elle continue de surcharger l'organisme et va saturer les récepteurs qui n'ont pas été bloqués par l'anti-histaminique. Le problème ne fait donc que se déplacer d'un type d'organe vers un autre. Selon la cause de l'intolérance à l'histamine, les anti-histaminiques peuvent aussi avoir un effet positif durable. Chaque cas est spécifique.

- manganèse

- quercétine

- choline

- gingko biloba, astragale, scutellaire, rhodiolia, kudzu, racine de pivoine officinale

Anti-histaminique et anti-inflammatoire, la racine de pivoine peut s'utiliser en interne et en externe (vertus antibactériennes).

La pivoine est très utilisée en médecine chinoise surtout pour les problèmes de règles abondantes et de foie surchargé. Plante puissante : se faire conseiller par un spécialiste.

Pour stabiliser les mastocytes




- vitamine E

- beta-carotène (vitamine A) (en fait baisser le nombre) et vitamine C (aide à dégrader l'histamine)

- chromoglycate sodique (qui n'est plus commercialisé que sous forme de collyre actuellement en France)

- au Canada, on utiliserait : Cromolyn Sodium, Gastrocom-oral form, Nasalcrom (spray nasal), Opticrom (yeux), Ketotifen ou Hydroxyurea et comme inhibiteurs de mastocytes (?) : Montelukast (Singulair), Zafirlukast (Accolate), Zileuton (Zyflo), Pentosan (Elmiron) (contre cystites et douleurs périnéales). Les benzodiazépines et le cannabis, dont l'usage n'est pas sans risque, calmeraient également l'activité mastocytaire. Voir :

https://hoffmancentre.com/natural-treatments-for-mcas/

Sur ce site sont aussi recommandées, entre autres et par ordre d'importance les substances naturelles suivantes : quercétine, thé vert,  curcuma, camomille, resvératrol, DAO, vitamine C ne venant pas d'agrumes, lutéoline, ginkgo biloba, silymarine, huile de karité, acide ellagique, pycnogénol, honokiol (magnolia), parthénolide (grande camomille), rutine, mangoustan


Si le SAMA est généré par des variations trop importantes de la glycémie


Supprimer les aliments contenant de l'histamine ne sert à rien dans ce cas, il faut résoudre le problème à la source et stabiliser la glycémie avant tout.

- consommer des pâtes complètes (une grosse assiette par jour), pour bénéficier d'un apport en sucres lents, dont l'absorption sera encore ralentie par l'ajout d'un corps gras (huile de noix, olives, poisson gras, sésame, etc...)

On pourra en profiter pour ajouter de la levure alimentaire qui contient du chrome et des vitamines B qui ont un rôle dans l'absorption du sucre.

Un apport d'ail et de fines herbes/ persil contribuera plus encore à réguler la glycémie.

- consommer le moins possible de sucre et toujours avec un corps gras, qui en ralentit l'absorption  : préférer du chocolat (reconnu comme anti-diabétique) à de la confiture, par exemple.

Pour ne pas trop se stresser (ce qui pourrait activer les mastocytes...), il faut au moins dans un premier temps continuer à consommer des aliments plaisir  : des poires en compote avec de la cardamome, des dattes, une tarte aux prunes avec peu de sucre, une purée de pommes cuites à la cannelle et au gingembre, éventuellement avec une noix de beurre ou des pommes au four.

- biotine, zinc

- chrome (levure alimentaire, fruits de mer, dattes, poires, noix, noix du brésil, tomates, haricots verts, brocolis, cresson, prunes, pommes de terre, champignons, asperges, gruyère...)

- cannelle, ail, pourpier, pépins de courge, curcuma (à prendre avec du poivre pour améliorer sa biodisponibilité), olives, orties, algues, cacao, garcinia mangostania, fenugrec, gingembre

- gymnema sylvestris, griffonia


Pour réparer les muqueuses endommagées par l'histamine


- beta-carotène (pro vitamine A) et vitamines C et E et sélénium

Rappel : les vitamines A et D, en particulier, ne doivent pas être prises en excès

Pour apaiser le phénomène inflammatoire provoqué par l'excès d'histamine et lutter contre le phénomène oxydatif


- poissons gras

Ce sont cependant également les poissons susceptibles de contenir le plus d'histamine... On peut les remplacer par du krill.

- acides gras oméga 3 et/ou biotine, qui participe à leur synthèse

Les omégas 3 contribuent à réduire l'inflammation induite par l'histamine en excès.

- curcuma et poivre, cannelle, ail, graines de nigelle écrasées (jolie fleur bleue à avoir dans son jardin)

- camomille, plantain, ortie

- ribes nigrum (cassis)

- vitamine D et C

- flavonoïdes

Ils renforcent les parois capillaires.

Attention, ce sont des tanins, ils rendent donc la digestion des protéines plus difficile, il faut donc éviter de les consommer ensemble.

On compte parmi eux :

la quercétine (= le plus puissant ; action antihistaminique; se trouve dans les câpres, l'oignon rouge, la pomme, le raisin, le gingko biloba, le millepertuis),

la rutine (circulation),

la berbérine (dysglycémie et dyslipidémie),

la catéchine (pommes, chocolat, thé ; anti-cancer?)

l'asparagine (pommes de terre, viande, fruits de mer, amandes ; effet sur le cerveau, myéline, nerfs)

l'arginine (oléagineux, légumineuses, viande rouge, volaille, poisson, produits laitiers, pastèque; précurseur de l'oxyde nitrique qui affecte la mémoire ; rôle cardiovasculaire et immunitaire ; participe à la synthèse des polyamines telles que putrescine, spermidine et spermine)

la naringinine (jus d'orange, de citron et de pamplemousse; peut affecter la manière dont les médicaments sont absorbés)

- acide ellagique (framboises, fraises, canneberges )

Hépatoprotecteur, anti-oxydant, anti-inflammatoire, anti-taches de soleil.

- transvératrol, resvératrol (raisin)

- garcinia mangoustan

Contre allergies et troubles digestifs (?)

- armoise (artémise)

Ne pas utiliser lors de la période de post-partum, en cas de Vide de Sang ou de Vide de la Rate




Contre l'hypoxie cellulaire


- expirer longuement (pour augmenter le taux de CO2, qui ouvre les capillaires) comme lors de la méditation zazen. On peut simplement allonger son expiration en faisant une apnée d'une seconde à la fin (procéder de manière douce et progressive pour ne pas stresser l'organisme).

- pratiquer le yoga nidra qui, en amenant la conscience dans chaque zone du corps, favorise son irrigation sanguine

- massages, jacuzzi

- molybdène (foie, rognons, sarrasin, légumineuses, germe de blé, noix de coco, ail, légumes à feuilles vert foncé, céleri rave, haricots secs, pomme de terre, blé, maïs, riz, noix, amandes, yaourts, lait de vache ou de brebis, algues ; élimine les bases puriques en excès et les transforme en acide urique)

Attention : le thé noir et le soja diminuent l'assimilation du molybdène. La farine et le sucre blancs n'en contient plus : à éviter.

Signe de trop forte ingestion (elle est quasi-impossible car il est éliminé dans les urines si excès) : contracture des grands muscles du dos, des hanches et des cuisses (Dr Gonthier- Pfeiffer)

Antagonisme avec le cuivre

Autres indications du molybdène : intoxications aux sulfites et au formaldéhyde, candida albicans, caries fréquentes, inflammation intestinale, métabolisme des graisses.

- silicium

Souplesse des vaisseaux

- enzymes du cycle de Krebs ? pour éviter les problèmes de micro-circulation dus à une urée élevée

- tester la lumière rouge pour améliorer le collagène et la micro-circulation ?


Traitements selon la cause de défaillance de la dégradation de l'histamine


Si l'on souffre d'une intolérance à l'histamine parce que la DAO (diamine oxydase) est insuffisamment présente, inefficace ou débordée (par un excès d'histamine ou d'autres amines)


Dans ce cas, on a davantage de risques de souffrir de troubles après l'ingestion d'aliments contenant de l'histamine, car la DAO dégrade l'histamine extracellulaire.

Si l'on a eu moins de problèmes de santé au cours de sa grossesse, moment où l'on produit davantage de DAO, cela peut signifier que l'on en manque habituellement et qu'il serait bon de se supplémenter.

- rognons, aliment contenant le plus de DAO naturelle

- DAO de Naturdao pour les végétariens, faite à partir de légumineuses, donc probablement à éviter si l'on tolère mal les FODMAPS (fibres)

Les autres sortes de DAO sont faites à partir de rein animal : manger des rognons coûte moins cher.

- restriction alimentaire

Elle augmente naturellement la DAO.

- catalase  (kiwi , pêche, cerise, abricot , banane, pastèque , ananas, avocat, pomme de terre , patate douce, noix, foie, levure)

La catalase transforme en eau le peroxyde d'hydrogène produit par la dégradation de l'histamine par la DAO. Or le peroxyde d'hydrogène nuit à la muqueuse intestinale quand il est en excès. De plus, il capte le fer et peut oxyder les graisses (donc même si l'on mange de bonnes graisses, on se retrouve avec du mauvais cholestérol). Il déforme les protéines qui sont alors moins bien assimilées et entraîne une altération de l'ADN et peut provoquer du diabète (défaut d'utilisation du glucose transformé en alcool ou s'associant malencontreusement aux protéines).

On peut avoir les cheveux blancs par manque de catalase.

La catalase nécessite du manganèse, du fer, du zinc et du sélénium pour sa synthèse.

- cuivre, co-facteur de la DAO (si nécessaire)

- vitamine C, vitamine B6


A noter :

Les boissons suivantes bloquent la DAO : alcool, thé, boissons énergisantes.

Les médicaments suivants inhibent la DAO : Chloroquine, acide clavulanique (> 90%), Cimétidine (Stomédine) et vérapamil (50%). isoniazid and metamizole, acétyl cystéine et amitriptyline (Elavil, Laroxine) (>20%), Diclofenac (Voltarène), métoclopramide, suxaméthonium (anesthésiant) et thiamine (<20%).

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4127955/

Si le processus de méthylation par la HNMT se fait mal



Un article de recherche en anglais donne des informations très détaillées à ce sujet : 

https://www.mdpi.com/2072-6643/11/9/2073

Dans ce cas, c'est l'histamine intracellulaire qui a du mal à être dégradée.


- vitamines B6 (poulet, avocat, patates douces, poisson), B9 et B12 (au besoin)    ? B3

- ou/et biotine, qui intervient dans la synthèse des vitamines B6 et B9

- glutathion (asperges, avocat, noix, framboises, champignons, poissons, viandes)

Composé de trois acides aminés (glycine, cystéine et glutamate), il est produit et stocké par le foie. Il se retrouve dans quasiment toutes les cellules de notre corps mais son taux chute à partir de 45 ans. Attention sa prise accroît le risque de cancer. Privilégier une prise sublinguale ou du glutathion sous forme liposomale. Voir les doses recommandées dans le tableau ci-dessous.

- sélénium

Attention : selon les personnes, le sélénium peut contribuer au stress oxydatif. Les Blancs et les Noirs n'y réagissent pas de la même manière (moins d'effet sur les Noirs selon https://www.mdpi.com/2072-6643/11/9/2073)

- méthionine

Participe à la synthèse du glutathion, mais risque de cancer accru et décommandé aux schizophrènes et aux malades du foie

- S-adénosylméthionine

La SAM-e devrait être prise avec les vitamines B6, B9 et B12 car elle peut augmenter la production d'homocystéine par l'organisme, une substance qui pourrait être associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires et dont l'élimination est favorisée par ces vitamines.

Plus efficace prise à jeun.

L'usage de cette substance est déconseillé aux personnes qui souffrent de troubles bipolaires (maniaco-dépression) ou de maladie de Parkinson.

Effets indésirables : troubles digestifs, anxiété, insomnies et spasmes musculaires

- agrumes, brocoli, cresson, asperges, avocat, concombre, haricots verts, épinards

- chardon marie, gingko biloba, curcuma, romarin

- N-acétylcystéine, sert à la synthèse du glutathion, mais inhibe la DAO

- lithium en oligo-élément, participe au processus de méthylation


Si l'histamine n'est pas assez dégradée par la voie mineure




- N-acétylcystéine (remède bon marché, facile à se procurer ; essayer d'en trouver sans ajout d'aspartame)

Antioxydant. Fournit la cystéine dont le glutathion a besoin pour sa synthèse. Sert à la synthèse des acides gras.

Cependant il inhibe la DAO alors il est à éviter à tout prix si l'on en manque.

Les recherches indiquent que tout le monde n'y réagit pas de manière identique (il aggrave la maladie de Parkinson chez certains et l'améliore chez d'autres, par exemple).

Il serait plus efficace en prenant de la glycine en même temps.

cf https://www.mdpi.com/2072-6643/11/9/2073





Pour réguler le taux d'ammoniac


La dégradation de l'histamine amène à une élévation du taux d'ammoniac au niveau musculaire et sanguin mais aussi au niveau du cerveau, où elle peut causer des dégâts

Pour éviter cet effet secondaire au moment où l'on détoxifie l'organisme de son histamine excédentaire, il faut utiliser ses muscles autant qu'on le peut et éviter de consommer trop de protéines animales.

Les suppléments suivants peuvent contribuer à éliminer plus rapidement l'ammoniac :

- glutamine (métabolisation de l'azote et l'assimilation de l'ammoniac ;  l'activité physique l'augmente, le stress la fait diminuer; présente dans viande, poisson, produits laitiers, céréales, légumineuses, épinards, persil cru et miso)

- ornitine (risque en cas de dysfonction hépatique, rénale, schizophrénie, herpès, grossesse)

- arginine

- citruline

- lactulose

- manganèse pour transformer l'ammoniac en urée



Si l'histidine se convertit trop facilement en histamine


- catéchine (pommes, chocolat, thé ; inhibiteur de l'histamine N-méthyl transférase, inhibe la conversion de la L-histidine en histamine)

- naringinine (jus d'orange, de citron et de pamplemousse ; peut affecter la manière dont les médicaments sont absorbés)

- extrait de garcinia mangoustan



Faire baisser le mauvais cholestérol



- catéchine (pommes, chocolat, thé ; inhibiteur de l'histamine N-méthyl transférase, inhibe la conversion de l'L-histidine en histamine)

- naringinine (jus d'orange, de citron et de pamplemousse; peut affecter la manière dont les médicaments sont absorbés)



En cas de problèmes de peau


- biotine

- soigner le foie

- lumière rouge pour améliorer le collagène et la micro-circulation ?


Pour reminéraliser et détoxifier


- ortie, persil

- silice, zinc, manganèse, calcium, soufre

- malate de magnésium contre une surcharge en aluminium

- catéchine (cacao, thé vert) contre une surcharge en plomb

- glutathion contre particules de pollution, métaux lourds, solvants, pesticides, résidus de médicaments... (accroit les risques de cancer)

- silicium : chélateur d'aluminium



Pour dormir plus facilement



- éviter les écrans une heure avant de se coucher

- DAO

Evite que des substances de l'intestin ne remontent vers le foie la nuit et le surcharge


Pour améliorer la santé intestinale


- tisane de rose de provins, souci et lavande (cicatrisante)

- argile blanche (détoxifiant)

- charbon (flatulences)

- pectine, pommes (protègent la paroi intestinale)

- propolis, ail, échinacée, pépins de pamplemousse, clous de girofle (antiseptique, antifongique)

- argent colloïdal

- glutamine (renforce l'imperméabilité de l'intestin, facilitant ainsi le passage des nutriments et l'élimination des toxines)

- Thioperamide???, anti-histaminique bloquant les récepteurs H4 ( ce médicament qui se conserve à - 20° est très peu commercialisé)

- Quercétine pour lutter contre la perméabilité intestinale causée par l'excès d'histamine

- bromélaïne aide à digérer les protéines

A prendre avec la quercétine, qui rendleur digestion plus difficile.

Extrait de la queue des ananas.

- ferments lactiques : Lactobacillus rhamnosus 19070-2,  L reuteri DSM 12246,  bifidobacteria infantis (B. infantis) 35624

Ne pas utiliser n'importe quelle souche de probiotiques, car certains augmentent les symptômes

- enzymes pancréatiques

Pour que les aliments arrivent mieux digérés à l'intestin

- antibiotiques si l'histamine fécale est trop élevée (+ DAO et polyphénols)


Pour équilibrer le taux de cortisol



- faire de bonnes nuits : se coucher avant onze heures

- B5, vitamine C

- apport en graisses suffisant : le cholestérol est un précurseur des hormones surrénaliennes (dont le cortisol)

- acétate, vient des glucides

- Ribes Nigrum (cassis)

- ashwaganda (à prendre le soir), rhodiola, éleuthérocoque (matin), gingseng (matin)

- surrénales d'agneau, de boeuf

- thé, chocolat noir

- écouter de la musique

- DHEA

- hydrocortisone

- adrenal cortex (cher)


Maladie de Lyme



- hydrocortisone, en plus du traitement de l'inflammation si le patient n'arrive pas à remonter la pente (voir un médecin)

Divers



Si l'on est allergique à l'iode, utiliser du sel de l'Himalaya (mais ce n'est pas très écologique...)

Stim'Lymph 2015 Crédits photos et copyright Anne-Marie Estour
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