INTERPELER LE MINISTERE DE LA SANTE 

22/10/2018

N'hésitez pas à copier les parties des recommandations ci-dessous avec lesquelles vous êtes d'accord et à les communiquer aux décideurs concernés.

Homéopathie

Est-il légal que Boiron ait un quasi-monopole dans ce domaine ? Pourquoi leurs médicaments sont-ils présentés uniquement avec de l'alcool ou du sucre plutôt que sur des comprimés neutres ? Cela empêche les personnes qui ne peuvent digérer le sucre ou l'alcool d'en consommer.

Plantes

Le diplôme d'herboriste a été supprimé pendant la seconde guerre mondiale (sous l'influence des laboratoires chimiques allemands ?) or les plantes guérissent nombres de troubles. Aujourd'hui des apprentis "connaisseurs des plantes" transmettent leurs savoirs avec enthousiasme mais avec des erreurs ou des omissions dangereuses. Un Mooc certifiant, validé par l'Etat, si possible gratuit, devrait de toute urgence être créé pour s'assurer que ce soient des personnes réellement formées qui conseillent (Il est inutile de recréer un diplôme à l'ancienne puisqu'à l'avenir la formation se fera en grande partie par certificats et c'est un bon moyen en plus qu'elle soit ouverte au plus grand nombre).

L'interdiction de recommander des plantes ou aliments pour leurs vertus thérapeutiques va à l'encontre de la santé publique. Ce qui est grave est de donner de fausses indications or si un site gouvernemental répertoriait toutes les vertus médicinales prouvées des plantes, cela permettrait à chacun de séparer le vrai du faux et d'améliorer sa santé par soi-même.

Tous les médecins devraient d'ailleurs être formés à la prescription des plantes pour éviter le recours systématique aux coûteux médicaments de laboratoires, auxquels le public fait de moins en moins confiance.

L'interdiction de breveter toute plante est nécessaire pour que la phytothérapie reste abordable par tous et simplement parce que le vivant n'appartient qu'à celui qui s'en occupe et que tout le monde a le droit de s'occuper de toute chose vivante (tant que s'en occuper ne présente pas de danger pour le monde vivant environnant, et la culture d'OGM en plein champ est sur ce point problématique...).

Télé-médecine

N'est-il pas choquant que le syndicat des médecins demande à ceux-ci de ne pas promouvoir les téléconsultations ? Quel souci ce syndicat a-t-il des populations isolées ? Quel crédit peut-on lui accorder après une telle recommandation?

Ere numérique

Si les patients remplissaient après chaque visite un formulaire en ligne indiquant si le traitement donné par leur médecin les a aidé ou non et s'ils ont constaté des effets indésirables, l'efficacité réelle des médicaments serait mieux documentée.

Ces informations anonymisées sur les effets des médicaments remonteraient aussi vers les organismes d'agréementation de médicaments et les laboratoires de recherche. Les laboratoires seraient donc informés, voire pénalisés, en cas d'inefficacité de leurs traitements. Des économies immenses seraient réalisées et celles-ci permettraient de financer une petite prime remise à chaque médecin participant à ce programme. Tout le monde serait donc gagnant.

Chaque médecin aurait un accès nominatif aux dossiers de ses patients de manière à vérifier si son traitement a fait mouche ou pas. Il en tirerait soit de la fierté d'avoir été efficace (les médecins manquent de retours positifs) ou au contraire matière à se remettre en cause.

La rubrique santé de magasines scientifiques ou internet va parfois au-delà de ce que le médecin dit, voire le contredit. La crédibilité des médecins en prend alors un coup. L'incertitude d'être assez compétent, la solitude et le surmenage expliquent une partie de leurs suicides et alcoolisme, qui pourraient là encore être prévenus par des sites évaluant leur efficacité réelle (le pire étant de manquer de points de repères objectifs et de moyens de progresser).

Désormais les patients cherchent souvent un diagnostic ou des solutions sur internet, malheureusement de nombreux sites et forums sont peu fiables ou ne sont que des outils de promotion d'entreprises pharmaceutiques et les risques pour la santé sont grands.

La création d'un site internet gouvernemental référençant les différentes maladies et leurs traitements éviterait ce risque.

Il aurait de nombreuses fonctions.

Il permettrait de savoir quand il est vraiment nécessaire de voir un médecin et économiserait un certain nombre de consultations pour rien.

Chaque description de maladie serait suivie d'une possibilité de donner son avis, soit en tant que médecin, soit en tant que patient, augmentant les connaissances de tous. Les groupes d'échanges entre patients et médecins autour d'une pathologie spécifique, qui se multiplient actuellement, seraient aussi référencés sur ces pages pour faire avancer la connaissance en intégrant au maximum l'expérience de chacun.

Les médecins en exercice qui décideraient d'alimenter ces sites pourraient toucher une rémunération. Cela permettrait de valoriser ce que chacun apprend au fil de sa pratique et les patients identifieraient aussi plus rapidement les médecins les plus pointus sur leurs troubles spécifiques. Cela éviterait que l'Etat perde beaucoup d'argent à financer des consultations inefficaces parce que le médecin consulté n'en sait pas assez sur la maladie du patient.

Ere psychologique

Face à des troubles étranges, la majorité des médecins prétendent que le problème est dans la tête du patient, or cela a pour effet de le culpabiliser (inutilement), ce qui ne l'aide pas à guérir.

Par ailleurs, dire à un patient que ses troubles sont psychologiques est trop vague pour être scientifiquement acceptable. Le médecin veut-il dire que les surrénales sont atteintes sous l'effet du stress, que la dopamine est en berne en raison d'une mauvaise nouvelle, que la flore intestinale est déséquilibrée ce qui entraîne peut-être une agressivité inhabituelle ? On le sait à présent chaque état psychique se mesure biologiquement et le métier du médecin est une science : il devrait donc s'y tenir plutôt que tenter de s'improviser psychologue. Ou alors qu'il précise qu'il pense que l'origine du mal est émotionnelle, familiale, professionnelle, sociale, culturelle ou encore liée à un conflit éthique ou à une hyper-sensibilité, etc... Là on s'approcherait d'un diagnostic.

Face à des troubles "bizarres", le généraliste démuni a aussi pris l'habitude de prescrire des antidépresseurs. Quand on sait que ceux-ci laissent une empreinte indélébile dans le cerveau et que les chercheurs ne comprennent pas leur mode d'action, cette attitude paraît irresponsable. Méfiants, beaucoup de patients vont alors plutôt chercher la solution ailleurs. Le généraliste ne les revoyant pas en déduit, à tort, que les antidépresseurs étaient la solution, alors même qu'ils n'ont souvent pas été pris, et il continue à en prescrire à un coût considérable et inutile. Quand, en plus, le patient découvre que la MTC ou les plantes guérissent ses troubles, l'image de la médecine conventionnelle en pâtit encore plus (elle est déjà détériorée notamment chez les artistes et les intellectuels, sommes-nous prêts à accepter cela sans réagir ? Les tentatives de discrédit des médecines écologiques se retournent elles-aussi contre "l'establishment" médical car elles sont contredites par l'expérimentation personnelle).

Psychiatrie

Le seul soin que l'état propose pour un épuisement surrénal consiste en séances chez un psychiatre.  Quel esprit scientifique pourrait croire un instant qu'un rendez-vous pendant quinze minutes toutes les trois semaines peut résoudre un syndrome d'épuisement de phase deux ? Par ailleurs ces séances de quinze minutes d'un médecin quasi-silencieux méritent-elles d'être facturées près de 50 euros ?

Psychanalyse

La psychanalyse ne devrait-elle pas être dénoncée pour son caractère sectaire ? On maintient les clients en état de dépendance pendant des années à des coûts faramineux. La caution médicale, dont jouit cette pratique basée sur des dogmes d'un autre âge, décrédibilise la médecine.

Qu'apprendre à écouter son monologue intérieur soit essentiel et que cela passe de manière transitoire par le fait d'être écouté par un tiers, pourquoi pas ? Cependant pour qu'une thérapie ait du sens, il faut que le patient gagne en autonomie. Dans le cas de la psychanalyse, il faudrait qu'il apprenne graduellement à écouter lui-même son discours intérieur. Mais cela ne semble pas être l'objectif des psychanalystes, le maintien en état de dépendance leur permettant d'engranger de grands profits, sans offrir de bénéfice mesurable aux patients.

A vrai dire, le Reiki ou le Jin Shin Jyutsu, qui ne sont que des applications (simplistes) de la MTC, ont bien moins de raisons objectives d'être décriés...

Mal de dos

La campagne publicitaire annonçant que les séances de kinésithérapie sont inutiles contre le mal de dos est un gaspillage d'argent public inquiétant.

Il est vrai que les massages standards des kinésithérapeutes sont de peu d'efficacité, mais il se trouve que beaucoup d'entre eux se sont spécialisés dans des techniques plus sophistiquées qui, elles, sont efficaces.

En décourageant le recours à la kinésithérapie, le ministère précipite vraisemblablement une épidémie d'épuisement qui sera bien plus coûteuse encore.

Par ailleurs, expliquer à des gens dont certains souffrent de sciatique qu'ils doivent bouger donne l'impression qu'on ignore la nature de leur mal, ce qui est mauvais pour l'image d'un ministère déjà écornée par des scandales. N'aurait-il pas été plus utile de montrer dans le spot publicitaire les auto-massages des psoas qui suppriment la plupart des sciatiques et que chacun peut facilement pratiquer sur soi ? Comment se fait-il que seuls quelques personnels de santé connaissent ces manoeuvres et les enseignent alors qu'elles devraient être connues de tous? (il en va de même d'une manoeuvre toute simple que n'importe quel médecin pourrait montrer en deux minutes et qui permet d'arrêter net les otites séreuses. Sa vulgarisation permettrait d'économiser la coûteuse prescription d'antibiotiques ou la pose d'aérateurs.)

Par ailleurs, d'après la MTC, des points douloureux au niveau de certaines vertèbres alertent sur des dysfonctionnements d'organes or si l'on ne fait que "bouger" comme la publicité le recommande, le problème perdure et empire. Il serait plus économique d'utiliser la réalité de ces liaisons fasciales entre certains points du dos et certains organes comme outil de diagnostic (comme en Chine) et ainsi prévenir de nombreuses maladies. La douleur part dans ce cas quand l'organe va mieux, que l'on ait "bougé" ou pas.

Feldenkrais

Alors que ce physicien vivait en France, sa méthode est remboursée en Allemagne mais pas en France où elle est quasi-inconnue. Elle est pourtant bien plus efficace, notamment pour des rééducations, que les séances de kinésithérapie standard.

Formation des médecins

Internat

Les conditions dans lesquelles les jeunes médecins font leur internat s'apparentent à de l'exploitation et font honte. C'est miraculeux que beaucoup restent empathiques après avoir été traités ainsi. Le respect du nombre d'heures de travail par semaine doit s'appliquer à eux-aussi.

Programme

La motivation pour être médecin a longtemps été le statut social or cela a attiré dans cette profession des personnes dont certaines ont un goût du pouvoir sur autrui démesuré. Celles-ci manipulent, ridiculisent, refusent de reconnaître des erreurs patentes ou de prendre en compte la réalité de l'état du patient s'il contredit les dogmes auxquels elles sont attachées. Comme les patients n'osent pas confronter des personnes qui ont autant de pouvoir, ces médecins continuent de se comporter ainsi, parfois au péril de la santé de leurs patients. Un filtrage psychique devrait être opéré en cours de formation. Ce type de profil est aisément décelable. On devrait notamment notamment évaluer la capacité des étudiants en médecine à prendre en compte de nouvelles informations même si elles contredisent d'anciennes croyances : cela éviterait que l'on trouve encore des médecins pour prescrire d'arrêter le gras en cas de cholestérol alors qu'il a désormais été largement prouvé que c'est le sucre qui est à incriminer. La médecine ne peut rester scientifique que si les médecins ont un esprit réellement ouvert.

L'Etat devrait sans doute en plus communiquer sur le fait que cette profession ne permet désormais plus de si bien gagner sa vie, de manière à attirer moins de personnes cupides et plus de vrais passionnés de la santé (Des interventions dans quelques documentaires suffiraient sans doute à faire passer l'information -vraie-)

Les médecins devraient également être formés à minima à la médecine chinoise qui sait guérir efficacement quantité de troubles prétendûment "psychologiques" et à la phytothérapie, si peu chère.

La formation initiale peut en contrepartie être allégée sur certains plans théoriques puisque avec internet au cabinet, il n'est plus si nécessaire d'apprendre par coeur le nom de la moindre parcelle anatomique, ni de chaque maladie rare.

Encore faudrait-il pour cela que les syndicats d'anciens étudiants aient moins de pouvoir sur la détermination du cursus médical : actuellement, d'après l'ancienne directrice de l'école de médecine de ma ville, ce sont eux qui freinent toute évolution, qu'elle-même juge urgente.

Formation continue

Les médecins devraient être mensuellement informés des découvertes par un programme gouvernemental (et non par des publications ou pseudo-colloques de laboratoires).

Programme santé (physique et psychique) dans les collèges

Nos grands-parents apprenaient les symptômes des maladies à l'école. Si ces enseignements étaient repris et élargis, cela éviterait à tant de gens de se sentir démunis et de se précipiter chez le médecin pour un rien.

Le Ministère de la Santé pourrait collaborer avec celui de l'Education pour élaborer un programme simple.

On pourrait y ajouter un volet sur les transformations physiques, intellectuelles et psychiques à l'adolescence, pour que les adolescents vivent mieux cette période de leur vie.

On évoquerait également les dangers du stress et les maladies psychiques : comment les reconnaître, comment gérer des comportements incohérents, contrôlants, manipulateurs. Beaucoup d'adolescents difficiles sont élevés par des parents maltraitants et leur permettre de comprendre leur souffrance et de mieux gérer les situations pourrait être un soutien important pour eux et leur permettre de mieux réussir leur scolarité.

On pourrait enfin ajouter des débats sur ce qui définit un relationnel gagnant-gagnant.

Responsabilité des entreprises

L'entreprise peut quasiment exploiter les ressources des employés jusqu'à l'épuisement. Ce n'est pas normal. Pour tenter de décourager cela, les arrêts maladie devraient être publiés par secteur d'activité et interprétés comme autant de failles de management potentielles.

Dans l'éducation nationale il est parait-il impossible d'établir le taux d'absentéisme des enseignants. Cette opacité ne permet pas d'observer s'il y a malaise réel et son évolution.

Stress coûteux

La santé est corrélée à un niveau de stress bas alors le Ministère devrait rappeler régulièrement, y compris auprès des autres ministères, qu'il est nécessaire de le maintenir à ce niveau et rappeler comment faire pour éviter sa montée.

Dans tous les secteurs d'activité et dans la vie sociale, il faut :

- peu de violence physique et psychique (des rythmes de vie stables et en accord avec la physiologie, des relations respectueuses, une vraie justice, etc...)

- un niveau de frustration et d'inhibition tolérable (le sentiment d'être en mesure physique et psychique de réaliser les tâches requises, des culpabilisations rares, la valorisation du travail ou de la personne)

La société (et notamment la sécurité sociale) n'a pas à payer les "pots (personnes) cassés" de la quête de profits maximum.

Le but de la vie n'est pas de courir derrière la richesse, que ce soit pour soi ou pour un tiers, le Ministère de la santé doit rappeler cela car la cupidité nuit à la santé. L'objectif du Ministère doit rester celui qu'il était initialement c'est-à-dire de veiller à toujours protéger la santé, donc l'absence de stress néfaste, et non de préserver des emplois ou des profits (encore moins sous la pression de lobbies d'industriels). Les citoyens devraient pouvoir n'avoir aucun doute sur ces questions.

Les emplois à créer dans le domaine de la santé ne manquent pas, ce qui manque c'est la possibilité de diriger l'argent vers les vrais besoins.

Syndrome d'épuisement

Terminologie

Faut-il encore utiliser les mots "burn out" ou "syndrome d'épuisement" alors qu'ils sont actuellement interprétés de mille manières ? Ne peut-on parler d'épuisement surrénal pour que chacun le distingue d'un épuisement passager dont le corps se remet en quelques heures ou jours?

Les confusions sur ce terme ne sont pas bénignes et peuvent mettre un patient en danger de mort.

Un patient en phase deux doit être mis à l'abri de tout stress supplémentaire qui peut l'amener au bord du suicide. Les cadres et personnels de tribunaux ou de police doivent être informés de ces risques, pas juste les médecins.

Il faut en plus préciser le terme "syndrome d'épuisement surrénal" par une gradation. Lors d'un épuisement surrénal de phase un, le patient s'énerve pour un rien et est hyper-actif sans en être conscient, c'est le moment idéal pour la prévention qui permet des économies énormes dans ce domaine. En phase deux, le patient ne peut plus fonctionner normalement, il oublie tout, ne tient plus debout que quelques heures par jour, ne sait même plus faire les tâches simples, il a peur de tout. En phase trois, le patient doit être hospitalisé et nourrit par intraveineuses, il est paralysé par l'épuisement, s'il ne s'est pas jeté d'un pont avant ou n'a pas sombré dans la folie.

Les personnes en phases 2 et 3 sont mises en danger par tout stress, même minime, alors la population devrait être sensibilisée à ce risque pour éviter des drames.

Diagnostic

Il semble urgent de former les médecins à diagnostiquer un épuisement surrénal au premier stade, là où il peut encore être réglé rapidement. Actuellement, les symptômes, pourtant connus, sont généralement totalement ignorés.

-difficulté à digérer le sucre (par insuffisance de glucocorticoïdes et d'adrénaline)

- tension artérielle irrégulière

- déséquilibre entre sodium, potassium et eau (manque de minéralocorticoïdes)

- faiblesse musculaire (insuffisance d'adrénaline)

- mesure du cortisol dans la salive

- situations d'inhibition de l'action

- etc...

Prise en charge

Actuellement les généralistes se sentent démunis face à cette maladie et ne savent que proposer. Le patient, qui a déjà bien du mal à sortir de chez lui pour aller à un rendez-vous, se sent abandonné. Il est aussi parfois envoyé d'un spécialiste à l'autre sans résultat, ce qui l'épuise sans l'aider.

Des consignes de prise en charge devraient être données aux généralistes (ne pas faire attendre le patient, ne pas lui parler de manière stressante, éviter de multiplier les interlocuteurs, orienter vers le shiatsu, vers le yoga, vers la kinésithérapie pour déspasmer le diaphragme, donner des suppléments alimentaires...)

Shiatsu

Les séances de shiatsu à 50 euros de l'heure sont moins chères que l'acupuncture à 50 euros du quart d'heure et devraient être remboursées en cas d'épuisement ; le yoga ou le chi gong qui impactent eux-aussi les fascias rétractés également.

Les praticiens de shiatsu expliquent généralement à leurs patients ce qui leur arrive et comment se prendre en charge au quotidien. Le patient devient alors co-responsable de sa guérison et souvent même en partie autonome. Il en va de même avec de bons formateurs de chi gong ou de yoga thérapeutique (viniyoga). La prise en charge n'est donc pas nécessairement longue. Financer dix séances de ces pratiques coûterait bien moins que l'accompagnement psychiatrique pour syndrome d'épuisement surrénal.

L'acupuncture

Dans 90% des cas, les médecins acupuncteurs en France n'expliquent pas à leurs patients d'où viennent leurs maladies. Pour cette raison, s'ils soignent efficacement les troubles passagers, ils ne font que soulager un moment les problèmes chroniques. Il s'agit d'une pratique de l'acupuncture dévoyée. Un vrai acupuncteur doit expliquer au patient ce qu'il a et pourquoi et lui apprendre quelles attitudes, activités, alimentation adopter.

La MTC continue à être traitée par le mépris par de nombreux médecins occidentaux. Cette attitude est d'autant plus dérangeante qu'elle s'apparente à du racisme dans la mesure où cette médecine a largement fait ses preuves en Asie (la Chine étant le seul pays au monde à avoir dû limiter sa population tant l'espérance de vie était élevée). Le docteur Nadia Volf, formatrice de médecins acupuncteurs, a transcrit une partie du jargon imagé des anciens médecins chinois en explications rationnelles et scientifiques. Désormais tout médecin français peut donc, et devrait, être initié à une approche occidentalisée de cette médecine efficace.

Chacun apprendrait ainsi que moins les patients sont musclés ou plus leur schéma corporel est élaboré et plus leurs fascias sont réactifs ou innervés, ce qui induit de nombreuses douleurs et des déséquilibres fasciaux fréquents, dont les conséquences sont réelles. Les Chinois qui ont étudié les rapports des fascias entre eux offrent une médecine tout particulièrement adaptée pour ce type de patients, alors que la médecine occidentale ne sait pas les gérer. Les deux médecines sont complémentaires et ne s'adressent prioritairement pas au même type de personnes. Chaque médecin devrait au moins savoir quelle médecine sera la mieux adaptée à son patient.

La France peut être fière d'avoir été un pays précurseur en matière d'acupuncture au XXe siècle. Elle pourrait le rester, et également faire de grandes économies, en continuant de réaliser ces ponts entre MTC et médecine occidentale.

Cela sauverait aussi des vies.

Si on lit la biographie de beaucoup d'écrivains occidentaux on découvre qu'ils sont nombreux à succomber à une dépression, à la mort ou à la folie vers 50 ans. La médecine chinoise sait expliquer cela et l'empêcher. Mettre une place une prévention de ce phénomène permettrait de grandes économies et également de préserver un capital intellectuel et créatif dont le pays a besoin...

Stim'Lymph 2015 Crédits photos et copyright Anne-Marie Estour
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